1. Un peu d'histoire ...
La période romaine et gallo-romaine a laissé de nombreuses marques dans la région ; le nombre important de villages ayant un nom avec un suffixe en « ac » (du latin « acum » Le suffixe -acum est un suffixe formateur de toponymes typique de l’aire gallo-romaine. La toponymie est la science qui étudie les noms de lieux ) atteste de la densité des domaines gallo-romains dans la région.
La commune de Lévignac présente d’ailleurs des vestiges de voie romaine, peu d’éléments permettent de décrire la vie sur la commune durant ces périodes ; elle fut indubitablement vouée à l’activité rurale, combinant certainement agriculture, pastoralisme et exploitation de la forêt.
Au Moyen-âge, les villes marchandes se développèrent ; abbés et seigneurs sont à l’origine de bastides et villes nouvelles de la fin du XIIIème siècle, comme Léguevin et Plaisance-du-Touch. La Save permettait une très bonne irrigation des terres favorisant les cultures.
La région connut alors un essor économique et démographique important. Bien avant le début de la guerre de Cent ans, le pays fut le théâtre de guerres successives : croisades des Albigeois qui causeront des répressions sanglantes au XIIIème siècle, pillages répétés des Rois d’Angleterre.
Le XIVème siècle apporta à son tour son lot de difficultés et de conflits avec l’avènement de la Guerre de 100 ans qui entraîna d’importants ravages dans la région, stoppant cette prospérité.
Le XVIème siècle connut un certain repeuplement et vit la construction de nombreux châteaux. Mais les guerres de religion causèrent à leur tour des dommages importants dans le secteur
La région connut une forte croissance au cours de la première moitié du XIXème siècle, les campagnes se développèrent alors de façon importante.
La création de halles à cette époque indique l’importance des marchés et foires dans la région (Lévignac, Léguevin, …). L’activité des briqueteries fut également importante (Lasserre, Plaisance-du-Touch) et on note la présence de moulins (Pradère-les-Bourguets).
L’arrivée de la guerre de 1914-1918 causera des pertes importantes et le pays en manque d’hommes connaîtra des difficultés économiques sérieuses dont il ne se remettra pas, comme ce fût le cas pour l’ensemble du territoire français.
Les difficultés connues par le monde rural au XXème siècle entraînèrent un exode important vers les centres urbains et les métropoles, dont Toulouse, désertifiant le territoire (favorisé entre autre par l’arrivée du chemin de fer).
Pradère-les-Bourguets s’est constitué à la fin du XXème siècle par la réunion administrative et territoriale de 2 hameaux : Pradère, limitrophe du village de Lasserre, et les Bourguets, hameau situé au centre du territoire communal.
A cette époque, l’activité connaît une baisse importante notamment en ce qui concerne l’agriculture.
Désormais, la proximité de l’agglomération toulousaine et l’extension de sa zone d’influence entraînent l’arrivée d’une nouvelle population résidente, attirée par le cadre agréable et la qualité de vie rurale proche de la métropole.
2.Le village
Le village de Pradère constitue en fait une partie du village de Lasserre, et non une entité urbaine à part entière.
Il est en position excentrée au sein du territoire communal.
Le village ne se distingue pas au premier abord car il est « fondu » dans le village de Lasserre. Les bâtiments qui le constituent se situent au nord du chemin communal, en une sorte de rue.
Le bâti plus ancien est relativement regroupé à proximité de la route départementale RD42 puis l’urbanisation pavillonnaire s’étire vers le terrain de sport au nord-est.
L’ensemble possède une certaine unité.
3. Les hameaux
Les Bourguets » et « En Layrac ». Ils sont constitués d’un bâti regroupé, mêlant bâtiments anciens, pavillonnaires et agricoles, accompagnés de végétation arbustive.
Formant des entités, ils sont facilement discernables dans le paysage, contrairement au village de Pradère, et forment des points de repère sur le territoire.
4. Le bâti diffus
Secteur de La Plane
Le bâti diffus est essentiellement constitué de nombreuses maisons de type pavillonnaire, plutôt récentes.
Sur le secteur de « La Plane », ce bâti récent s’est installé de façon désordonnée sur une grande surface ; certaines parcelles ne sont pas encore bâties mais le seront dans les années à venir.
D’autres bâtiments sont éparpillés sur le territoire, notamment des grandes propriétés, patrimoine architectural de la commune, comme le château de LasNéous, le domaine de Claouère. Les châteaux, les anciens domaines agricoles, les pigeonniers, … sont autant de repères visuels de qualité dans le paysage